riendutout

Le blog en bois !

Vendredi 12 septembre 2014 à 9:21

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Samedi 22 mars 2014 à 12:15

A Vivi, à Pascal, à Manon, à Loïc, à Papy et Mamy,

Si on pense à Clément, immédiatement  on voit un sourire malin et des grands yeux purs.
Quatre mots pour le décrire : "La Joie de Vivre".
Son slogan préféré : "Pas de Problème".
Un beau garçon, bien dans sa peau, à qui tout souriait. Il avait la nonchalance et la grâce des enfants choyés, merveilleusement accompagné par des parents formidables. Il a eu de la chance, il a toujours eu tellement de chance. Sa vie si courte rime avec une paradoxale plénitude. Oui, tout a été parfait. Certains attendent l'automne de leur vie pour goûter enfin les petits bonheurs, la paix ou la sagesse et Dieu sait ce que ça leur a coûté en chemin.... D'autres ne la connaîtront jamais. Lui, il est né avec, et il en a fait une façon de vivre. Une gosse harmonieux qui dégageait un charisme débonnaire. Si je devais citer l'exemple d'une personne chanceuse, c'est Clément qui me venait tout de suite à l'esprit. Maintenant j'ai compris que cela n'a rien à voir avec la chance. C'est comme une énergie, c'est scientifique, ou plus subtil. Il était dans la simplicité et la joie et c'est la joie et l'évidence qu'il recevait.
Alors, Pourquoi ? Comment supporter cette terrible injustice de le voir nous quitter si vite ?
Mais Clément était comme ça. Il avait sa vie, ses copains, ses occupations. A un moment donné, il tournait les talons, il disait "Salut les jeunes" et il partait. Peut-être n'avait-il plus rien à apprendre ici ? Mais ça ! Difficile de l'entendre, pas pour l'instant, peut-être jamais.
En tout cas, une chose est sure, c'est que Clément n'aurait pas voulu voir ses proches tristes. Il était tellement tout sourire et insouciance.
Quand il était tout petit, mis à part qu'il avait une bouille de casting pour la pub Pampers (comme disait Hélène Liadzé), il avait une nature hors du commun. Je me souviens, lorsque nous dinions tous ensemble chez Loulou et que, vers les 1h du matin vous le réveilliez pour rentrer, il accueillait tout le monde d'un sourire radieux. Cela m'a toujours paru surnaturel, là où on aurait attendu les pleurs légitimes d'un bébé dérangé dans son sommeil, lui était déjà disponible et rieur. Faut croire qu'il aimait déjà faire la fête !
Alors si on ajoute à cela l'amour et la tendre bienveillance qui l'ont nourri toute sa vie, comment ne pas devenir "Un vrai rayon de soleil" !
Aujourd'hui c'est à nous, et quand je dis nous, je pense de tout mon coeur à Toi, Vivi, à Pascal, à Manon, à Loïc, à ses grands-parents. C'est à nous tous d'être forts, courageux, héroïques. A nous de l'honorer de nos larmes, de notre révolte, de notre tristesse. Mais aussi à nous de l'aimer avec notre joie, celle qui reviendra.... plus tard, plus fort. Celle qu'il adorerait que nous ayons en le faisant vivre en nous. Clément est venu pour illuminer sa famille et ceux qui l'ont côtoyé, il nous incombe de faire résonner sa magnifique présence dans nos sourires, dans nos rires, dans notre clémence.

A l'ange Baroudeur.

Bien à vous, la petite famille que j'ai et que je suis si fière d'avoir.

G.

Mardi 24 septembre 2013 à 21:19

 J'ai eu ma licence d'anglais !
Je crois qu'on peut décemment parler de l'accomplissement de toute une vie, oui oui.

Mardi 4 juin 2013 à 1:42

C'est horrible d'avoir honte de soi. Est-ce qu'il y a pire comme sentiment ? Ouais sûrement, remarque.  N'empêche que celui-là il est bien méchant. Il est là pour nous rappeler qu'on n'est qu'une pauvre merde. 

C'est dur de se sentir con, de se dire que les autres sont meilleurs que soi, même ceux qui ont l'air bête. Surtout ceux qui ont l'air bête, en fait. En plus des gens comme ça y'en a un sacré paquet. 

Alors comme tous les sentiments, il peut être ressenti à différents degrés. Disons qu'il y a plusieurs paliers. 
Palier numéro 1 : t'as fait une faute d'orthographe trop moche dans ton texto. Lol trop la honte. Je sais plus où me mettre. 
Palier numéro 2 : tu t'es cassé la gueule dans la cantine pendant le deuxième service, quand y'a le plus de monde. En plus t'étais en jupe avec une culotte à imprimé moutons (imaginons hein, ça m'est jamais arrivé).
Et pour finir palier numéro 3 : t'es en troisième année de fac et le jour des résultats finaux tu vois que t'as pas ta licence. 

Maintenant je vais un peu plus approfondir le palier trois,  parce que je l'ai atteint aujourd'hui et que j'ai tellement les boules qu'il faut que ça sorte. 
Bon on survit, heureusement. Mais c'est pas facile de remonter la pente quand on croit plus en soi putain. On rigole pas au fond ! C'est très dur ce que je suis en train de vivre. Je vais aux rattrapages. Déjà ce mot il craint. Il fait mal aux oreilles, c'est un mot barbare, un gros mot. 
Vous savez ce qui est le plus vexant ? C'est quand certains abrutis de votre promo sont train de pleurer et de sauter de joie alors que vous restez bloqué devant votre misérable note qui vous dit : "t'es vraiment qu'un gros étron." Et puis vous vous retournez et vous voyez l'idiot du village en train de danser la macarena. Putain il l'a eue ce débile ? J'en reviens pas. Y'a aussi ceux qui vous lancent un regard désolé (mais qui ne le sont absolument pas, croyez-moi) parce qu'ils ont bien évidemment regardé votre note en premier. Ça leur faisait trop plaisir. 
Voilà. Dans deux semaines je vais aux rattrapages et j'espère ne pas atteindre le palier numéro 4, celui dont on ne doit pas citer la définition (double échec) (oui j'ai cité la définition je sais). Que la force soit avec moi. 


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Lundi 26 novembre 2012 à 18:29

 Putain, je mourrais pour lui.

Vendredi 23 novembre 2012 à 0:15

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Qu'en est-il de l'amour ? 
 
L'amour est le plus traître des sentiments. Sous sa cape de velours, il cache des dessous effrayants. Et tout en pudeur, il ne dévoile son intimité qu'au bout d'un certain moment, une fois qu'il nous a apprivoisé. On se rend compte alors qu'on est allé trop loin (c'est comme si on découvrait qu'Angelina Jolie portait des slips). On ne peut plus faire machine arrière, l'amour s'est déjà mis à nu.
Maintenant les papillons s'envolent pour laisser place à cette main trapue qui nous attrape le cœur et le serre sauvagement.
Ca fait mal.

Mardi 13 septembre 2011 à 14:48

 
 Aujourd'hui, j'me fais chier. 

  Pour les raisons suivantes :
- j'ai décidé que je sortirais pas et que je ferais du code ;
- je sais absolument pas ce qui m'est passé par la tête lors de cette résolution : attends... Moi ? Faire du code ? N'importe quoi ;
- toujours est-il que je sortirai pas, parce que j'ai trop la flemme d'aller prendre une douche ;
- hier, je me faisais déjà chier : j'ai donc épuisé mon stock d'occupations de secours.
  Et en plus :
- y'a plus rien à becqueter dans le frigo (j'ai d'ailleurs envisagé de manger le frigo lui-même) ;
- j'ai plus de clopes ;
- j'ai un bouton sur la joue ;
- il aurait pu pleuvoir, quand même, pour que je me console de ne pas sortir... Eh ben même pas.

  Heureusement, j'ai ce cher petit blog qui ne me fait jamais faux bond ! Héhé. Ecrire un article, y'a rien de plus sympathique (hey... super ce slogan, j'suis vraiment géniale en fait). 
  Bon. Donc, puisque se faire chier c'est franchement pas marrant, j'ai décidé de penser à toutes les choses qui me font rire dans la vie et comme j'suis quelqu'un de très jovial, ben ça m'a pris une éternité. Enfin bref, j'ai décidé de poster ici certaines des choses qui m'amusent (et c'est pour ça que cet article s'intitule "Ce qui me fait rigoler" et que l'on trouve à l'intérieur de celui-ci un large champ lexical de l'amusement - en opposition avec celui de l'ennui, que l'on détecte également - ah, excusez-moi... les notions d'hypokhâgne qui reviennent), je me suis même résolue à faire un top 10, avec illustrations et tout. 
Bon allez, sans transition j'entame le classement (par ordre croissant) :

- number 1 : Moihttp://riendutout.cowblog.fr/images/192647281898140ilovemeH192213L-copie-2.jpg
Ben quoi ? Avouez que je suis pas mal fendarde comme nana. Ecoutez, moi j'aime pas la fausse modestie... j'aurais pu me mettre en deuxième, mais bon.


- number 2 : Cette photo-cihttp://riendutout.cowblog.fr/images/ythryh.jpg
Par courtoisie, je ne dévoilerai pas le nom de cette personne.


- number 3 : Les vidéos débiles avec des animaux dedans

- number 4 : (dans le même genre) Les gens pas beaux qui chantent sur Youtube

- number 5 : Cette phrase :

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- number 6 : La blague de la balle de ping pong rose 

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- number 7 : Polak quand il imite Cartman

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- number 8 : L'orthographe de mon voisin

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- number 9 : Orlane qui parle anglais

- number 10 : Les cravates de M. Chable 

Et voilà.

Dimanche 27 février 2011 à 1:57

http://riendutout.cowblog.fr/images/bj.jpgLa plupart des gens ne font que broyer du noir, ils cherchent toujours à énumérer ce qui ne va pas, se comparent aux autres, se plaignent, en ont marre, se sentent seuls. Ces gens-là sont tellement occupés à être malheureux qu'ils ne prennent même pas le temps d'admirer la beauté des choses et de profiter des bons moments.

Mais au fond, c'est pas dur d'être heureux. Suffit de le vouloir. Suffit d'ouvrir les yeux. Le bonheur ne se cache pas.
Il est juste là.

Là, dans le rayon de soleil qui tape contre ton front ; là, dans le sourire de la personne à côté de toi ; là, dans la crème patissière de son salambo.










 

Le bonheur est là, 
sur les marches du musée des Beaux-Arts.

Jeudi 20 janvier 2011 à 20:36

  Y'a des fois, j'ressens des choses que j'veux faire partager. Le truc c'est que décrire un sentiment c'est pas commme décrire un type ou un objet. Un sentiment c'est pas dur ou mou, gros ou maigre, noir ou blanc. On peut pas dessiner les sentiments. Ca nous est propre et c'est sûrement à cause de ça qu'on a tant de mal à se comprendre. Pourtant là j'aimerais tellement vous montrer ce qu'il se passe en moi. Le seul moyen que j'aie trouvé pour ça, c'est de parler de mon frère. Parce que ça fait trois mois qu'il est plus là - remarquez, ça pourrait faire deux jours ou sept ans ça serait pareil - et qu'il est celui qui m'a fait éprouver les choses les plus intenses dans ma vie. J'voudrais juste le décrire lui.

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  Clément, c'était un chouette gars, j'dis pas ça parce que c'est mon frère, j'le sais, c'est tout. J'ai bien vu que c'était le plus chouette du monde. Je l'ai toujours admiré. Il savait tout faire, TOUT faire. Il était multifonction quoi. Déjà, c'était un vrai artiste, il dessinait comme t'as jamais imaginé, et il savait pas que dessiner, il avait une sacrée inspiration : tu lui donnais une feuille, une seconde plus tard il te la rendait remplie des plus belles choses qu'on n'ait jamais vues. C'était un autodidacte, mon frère. Il a toujours tout appris par lui-même. Moi, j'ai jamais su faire. Ca m'a toujours impressionnée. Il faisait putainement bien du diabolo aussi. Ca c'était fou. J'ai jamais trop aimé ce truc. Trop compliqué. Mais lui, il t'en faisait un vrai spectacle de scène : tourbillon 360°, looping vertical, horizontal, double saut périlleux arrière, ollie, heelflip, kickflip, j'en passe et des meilleures. Il s'était découvert une passion pour les bolasses à un moment, il se débrouillait pas mal. Aussi, il faisait du sport (pas comme sa soeur qui crache ses poumons pendant 10 ans dès qu'elle doit courir 50 mètres pour rattraper le bus), je crois qu'il en a essayé pas mal : hand, basket, foot, snow... skate. Fort en tout ce mec j'te dis. Un truc fascinant également chez lui ; il avait la capacité de dormir 15 heures par nuit (jour) et d'être même pas révéillé par un bruit d'au moins 5000 décibels (194 décibels étant le son le plus bruyant possible, je tiens quand même à le préciser). Un vrai dingue. En plus de tout ça, c'était le type le plus poilant que j'aie jamais rencontré. Même quand il parlait pas il me faisait marrer, c'est dire. Il avait de ces expressions parfois, je sais pas comment il pouvait inventer tout ça. Un truc que j'avais trouvé bidonnant une fois, c'est quand il s'était amusé à inverser les initiales du prénom et du nom des personnes célèbres, ça donnait genre : Pichel Molnareff, Flaude Crançois, Mob Barley. Putain. Il m'avait bien fait rigoler le bougre. Quel con. Je le redis, je l'admire. A part ça, c'était un vrai gentil. Sauf quand il était méchant je suppose, mais je l'ai jamais trop vu être méchant... à part une fois, sur l'île de Ré, il m'avait dit que j'étais une connasse parce que je lui avais lancé un caillou sur le pied. Bon. Sinon, un chic type, vraiment. En tout cas avec moi. Malgré mon caractère de merde - d'ailleurs je m'en veux - il a toujours été là lorsque j'avais besoin de lui. TOUJOURS. Et il a toujours fait attention à moi, j'en suis sûre. Il aurait dû faire attention à lui aussi ce naze, au moins j'aurais pu lui dire tout ça en face. Maintenant, jamais il saura à quel point je le respecte, à quel point ce que je ressens pour lui est fort, à quel point j'aimerais qu'on sache ce qu'il est vraiment : le Meilleur.

Jeudi 30 décembre 2010 à 22:58

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Lundi 20 décembre 2010 à 16:14

Bon, ça suffit !

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(c'est rigolo de commencer un article comme ça tiens... complètement surprenant (n'est-ce pas?) et un tantinet prétentieux ; tout comme j'aime).

Ouais. Bon, bref. Sérieusement, il faut vraiment que ça suffise là. Il faut que le processus de la fin du monde de désenclenche, que la neige arrête de tomber, que les profs donnent plus de devoirs - le dernier de mes souhaits étant, je le concède, légèrement rocambolesque... et qu'enfin la dolce vita nous ouvre ses bras. Même si elle en a pas. Hey, mais... c'est d'ailleurs peut-être à cause de ça qu'on peut pas la connaître... mais oui, eurêka ! Ce qui n'a pas de bras ne peut pas nous toucher, or, ce que ne peut pas nous toucher n'existe pas... ha mais nan, merde, ça marche pas. Le jambon ça a pas de bras et pourtant ça existe. Flûte, c'est con, j'avais failli trouver une théorie. Mais ! Je me fourvoie (comme d'habitude), et je n'ai toujours pas abordé l'essentiel, qui est... Je sais pas. Je trouverai plus tard. L'essentiel est que j'arrive à vous faire parvenir, chers lecteurs, le fond de ma pensée. Tiens, voilà, je l'ai trouvé l'essentiel, héhé. Quel petit chafouin celui-là, toujours en train de se cacher à droite à gauche.
Bon, alors maintenant, comment vous décrire convenablement le fond de ma pensée ?
...
Je pense que rien d'autre qu'un simple "merde, fait chier" ne saurait être mieux compris. Et  de bon aloi. Cela va sans dire, le raffinement est notre mot d'ordre. La maison vous fait également cadeau d'un délicat (mais authentique) "allez tous vous faire enculer".


Au fait, si moi j'ai pas trouvé de théorie parce que j'suis trop conne pour ça, Duncan MacDougall, lui, en a développé une que je trouve drôlement chouette et qui est décrite dans le synopsis du film 21 grammes (qui s'inspire de cette théorie) :
« On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort... Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d'une barre de chocolat. Le poids d'un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ? »

Je trouve ça très beau, allez savoir pourquoi. 

Jeudi 16 décembre 2010 à 21:15

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Pendant que les autres s’agitent en bas, moi je plane doucement dans l’atmosphère. Je suis devenue comme un nuage, suspendue par  mon esprit. Je me sens légère, éthérée et je domine la Terre, hors du bruit, de l’agitation de la vie, hors du temps. C’est pas que je ne pense plus, c’est que je pense trop : j’ai un petit monde dans la tête, un microcosme. Tout se bouscule, tout se mélange ; c’est Paris aux heures de pointe.

Vendredi 12 novembre 2010 à 21:36

 
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Ca fait quelques années déjà que tu es là. Tu dors, paisiblement. Tu es dans ton univers, dans ton monde à toi. Loin de la vie réelle, loin des difficultés : Il ne se passe rien. Absolument rien. Et rien jusqu’aujourd’hui, rien n’a réussi à te faire ouvrir les yeux, mais voilà, alors que ton rêve suit son cours perpétuel, un couteau le transperce, il rentre en toi. A ce moment tu te réveilles et tu comprends. Tu comprends à quel point tu t’es trompé. A quel point l’univers que tu t’étais imaginé est aux antipodes de la réalité. Et ça fait mal. Le couteau s’enfonce, il pénètre dans ta chair, dans tes veines. Tu n’arrives plus à respirer. Et enfin, il atteint ton cœur. Il ne te tue pas mais tu ne peux t’empêcher de te demander si tu vas t’en sortir. Finalement tu te rends compte que quand tout sera terminé, quand on ôtera enfin le couteau, la marque qu’il aura laissée ne s’effacera pas. Le pire de tout tu le connais : personne ne pourra jamais t’aider. Tu devras te débrouiller seul. Et ça ne fait que commencer.
 

Mardi 9 novembre 2010 à 22:44

Salut, ça biche ? (là je m'imagine un individu lambda, bon allez, appelons-le Gaston, qui est content parce que je me soucie de sa santé... hé ben en fait, il se trompe parce que je m'en tamponne le coquillard ; je dis simplement ça pour me rapprocher de mon lecteur, de faire croire que je communique avec lui dans le but de lui faire oublier le fait que je suis quelqu'un d'inaccessible et ainsi le mettre en confiance).
Oh, viens je fais un article dans lequel je dirai plus de trucs dans les parenthèses que dans le texte lui-même (chouette idée, n'est-ce pas ? Le tout est de trouver des trucs à placer entre les parenthèses maintenant... Quel que soit votre profil,
Special K vous offre un
programme personnalisé gratuit pour vous aider à prendre soin de votre ligne*... *dans le cadre d'une alimentation équilibrée et d'un mode de vie sain. Quoi ? Bah, j'ai jamais dit que ça serait en rapport avec le reste, ni que ça serait intéressant. Bon, j'suis bien partie mais finalement ça n'a aucun intérêt, et puis ça me gonfle. Allez, j'arrête) !
En fait, j'ai changé d'idée (c'est une précision pour ceux qui ne lisent pas les parenthèses) (ha bah ! Suis-je bête, s'ils ne lisent pas les parenthèses, ils ne pourront pas savoir que c'est une précision pour ceux qui ne lisent pas les parenthèses étant donné que je l'ai expliqué dans une parenthèse).
BREF, si nous sommes ici réunis aujourd'hui cher lecteur (c'est pour nous mêler dans l'amour par les liens sacrés du mariage. Ha ha. Non, j'déconne), c'est pour que je te conte ma merveilleuse vie et les aléas qui la ponctuent, parce que moi, j'ai besoin de déballer ce que j'ai dans la cervelle et que toi , tu te fais royalement chier.
Alors voilà cher ami (=> procédé rhétorique visant à m'apparenter à toi) je commence : déjà, oui, je sais, je t'ai drôlement manqué... ça c'est parce que je suis en hypokhâgne maintenant et que ma routine se résume à : bus, boulot, khôlle, devoirs, lectures, je-sature, bus, boulot, khôlle, devoirs, lectures, j'en-peux-plus, bus, boulot, khôlle, devoirs, lecture et ainsi de suite. Alors non, c'est pas franchement rigolo comme train de vie mais il faut s'y faire si on veut devenir intelligent et avoir un beau métier plus tard (c'est fou, je ne me convaincs pas moi-même). Mais y'a des moments où j'ai envie de tout arrêter, de tout plaquer et de partir loin, genre au Sri Lanka... ou à Mesnil-Esnard. Et d'oublier. Tout oublier, recommencer à zéro et naître à 17 ans. Avoir une vie un peu dissemblable de celle des 
6 697 254 041 personnes qui partagent cette Terre : ne pas aller à l'école, ne pas avoir de diplômes, un boulot, une maison, un partenaire, des enfants, un chien, une retraite... le genre de chose que tout le monde se dit en pensant être différent en fait. Et y'a d'autres moments (comme tout de suite) où je me dis que finalement, me poser ces questions et tout remettre en cause ne m'avancera à rien puisque le principal pour moi, et je l'ai compris que bien trop tard, est de vivre et de profiter de ma famille, de mes amis, des bons comme des mauvais moments (qui aident malgré tout à avancer) que m'offrent cette vie, sans me soucier de suivre un système dans lequel tout est calculé, formaté, mais plutôt en me rappelant que rien n'est éternel.

Tu me manques Clément.

Mercredi 1er septembre 2010 à 18:42


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Jeudi 5 août 2010 à 13:22

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Je suis complètement ivre. Non, j'ai rien bu. C'est juste l'ivresse de la vie. J'suis défoncée à l'air. Non je mens pas, ça arrive. Des fois. A certaines personnes. Merde. Et du coup, quand ça nous arrive, on aurait tendance à dire un peu n'importe quoi, à sortir des phrases avec un début mais pas de fin. Ou l'inverse. C'est totalement fou. En ce moment-même y'a des tas de choses bizarres qui me viennent à l'esprit ; je vois un canapé qui plane avec des ailes en viscose, une échalote qui a de l'acné et un tube de dentifrice sur mon bureau. Qu'est-ce qu'il fout là lui? Bah, t'es con, c'est pas ici ta place à toi. Va donc te ranger dans la salle de bain, bougre d'andouille! Oui, je cultive des échalotes dans ma moquette, et alors?  Donc, où en etions-je? (va te faire voir, je conjugue comme je veux d'abord, c'est mon blog)
En fait j'en étais nulle part, donc mon article va se commencer maintenant, mais bon, comme on a pu le constater précédemment, aujourd'hui je ne saurai rien faire de très... disons, constructif, alors il sera inutile (pour changer), et finalement je sais même pas si on devrait le qualifier d' "article". Non, ce sera plus un "truc", un dégueuli de mots, une diarrhée littéraire, quoi? je vais me vider, me liquider, évacuer le surplus de conneries qui me traîne dans la tête. On n'est pas couchés. De toute façon moi, je suis pas fatiguée, à part quand il est l'heure de lire mes bouquins pour la rentrée, là c'est vrai que Morphée me prend de court, mais je préfère le suivre. Enfin bref. La rentrée, parlons-en; une nouvelle vie qui commence, ça me fait peur. Plus le temps passe, et moins je m'y prépare ; moins je m'y prépare et plus je m'affole. C'est tout. Je dirai rien de plus sinon je vais pleurer. J'ai encore 23 livres à avaler. HAA, my God. Manon, tu t'es fichue dans une belle mouise, m'enfin, tu devrais continuer à rien branler et profiter des vacances, parce que de toute façon, quoi qu'il arrive tu devras raquer. J'ai une chouette conscience qui a réponse à tout. Et je l'écoute toujours. Cet été, ça va donner bébé. J'aimerais bien dire des trucs intéressants là, quand même. Bah. Tant pis t'façon. Qu'est-ce qui est vraiment intéressant? Je veux une réponse universelle. Ah! Tu vois, tu sais pas.
Hé! Mais! Je m'égare, allons allons, il est temps de larguer les amarres (je dépose donc ici toutes les choses inutiles qui voudront bien sortir, mais que toi tu peux pas comprendre) :
Charity a perdu le joli pavé qu'elle avait trouvé dans la rue Eugène Boudin. Sarah part en colonie. Moi, je croyais que les colonies c'était pour les enfants; Sarah serait-elle encore une enfant? Pourquoi est-ce que j'arrive à dépenser autant d'argent dans une pharmacie? Je lis : "Patchs MAIGRIR -30kg/10€ Incroyable! Si maigrissez trop vite mettez vos patchs 1 jour sur 2" Mais quand cesseront-ils de se foutre de notre gueule? "De toute façon t'es pas ma mère!", "Manon, tu vas devoir manger le code de ma carte bleue", C'est quoi SPIP?, ma mère regarde une rediffusion de zone interdite qu'elle a déjà vue, et moi j'ai loupé Secret Story. "Il est où ce putain de dentifrice?" ce correspondant a appelé 6 fois sur votre mobile sans laisser de message, "Oh non pitié, pas le langage sms", didibiet9@hotmail.fr vient de se connecter à un appareil mobile.
Bon j'en ai marre.
J'ai enfin vu quelqu'un. D'ailleurs, si tu me lis : tu es beau, mais vraiment. Beau de partout. Beau dans ta façon d'être, beau dans tes paroles, beau dans les cartes que tu m'envoies. Et puis tu aurais jamais dû me sourire, maintenant je pense bien trop à toi.
 

Dimanche 1er août 2010 à 15:04

J'suis même tellement désoeuvrée que j'ai tapé "que faire le dimanche" dans Google. Un truc étonnant, c'est que le conseil qui revient le plus c'est de faire des crêpes. Incroyable comme la bouffe est au centre de tout. Bon, je m'arme de toute ma force morale - et Dieu sait qu'elle est impressionnante - mais surtout physique - pareil - pour me lever de mon siège et me diriger vers la cuisine (qui n'est pas loin en soi, mais faire 200 mètres (quoi, j'exagère?) un lendemain de soirée, dans une maison semée d'embûches - i.e. le père et la mère - c'est pas de tout repos). Quand j'arrive enfin à rallier ladite cuisine, et que je commence à sortir les ingrédients pour lesdites crêpes, ben v'là t'y pas que je m'aperçois qu'il n'y a plus/pas de farine. D'un côté ça m'étonne pas plus que ça, de toute façon on n'a jamais eu de farine dans cette maison. (j'vais pas commencer à blâmer mes parents mais c'est quand même un peu de leur faute si j'ai rien à glander le dimanche)
Bon.
Crotte.
C'est pas ma veine.
J'aurais dû m'en douter.
J'aurais pas fait tout ce chemin pour rien.
(j'en profite pour me prendre une canette de Coca au passage, histoire de donner une utilité a cette randonnée maisonnesque - j'aime bien comme mot - superflue)
Je retourne donc à la square one comme diraient nos amis anglo-saxons. Mais j'ai tout de même récupéré un Coca. Donc back to square one + un Coca. Eh, j'y gagne au final, youhou.
...
Et maintenant? Non, parce que c'est vrai que c'est sympa le Coca, mais c'est pas bien bavard en fait une boîte en alu.
J'entre donc en phase de réflexion, et après avoir longuement zieuté (beugué devant) ma boisson, j'en arrive à cette conclusion (comment, pourquoi? Je ne sais pas, c'est comme ça) : on devrait abolir le dimanche, t'as carrément raison canette.
Mais c'est vrai que certains vieux rabat-joie voteraient contre cette loi, pourtant merveilleuse. Saligauds.
C'est alors qu'une fulgurante idée me vient à l'esprit : l'hibernation dimanchienne (ou j'peux dire aussi dominicale pour faire BG), mes amis! This is the solution.
Ouais.
J'vais m'coucher. (merde, j'viens de boire un Coca)

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Vendredi 9 juillet 2010 à 23:41

 J'sais pas. J'sais plus.

Dimanche 13 décembre 2009 à 18:13


 
“On vide son esprit,
On laisse jaillir les mots spontanément,
On laisse parler le langage, s'opérer une sorte de dictée de l'inconscient,
On transcrit strictement ce qui apparaît dans la conscience claire”.



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Hop, ça y est, je m'arrête plus. Ouais carrément, j'le sens bien comme ça, même si j'ai pas encore commencé. Je vois déjà la déferlante de mots s'abattre sur cette pauvre page encore vierge. J'imagine les phrases abracadabrantes qui risquent d'éclore au cours de cette expérience... Hou, comme tout cela est excitant! Peut-être que mon inconscient me fera écrire de qui je suis amoureuse et tout, et moi, comme une grande folle je vais le publier aux yeux de la TERRE ENTIERE, mais mon Dieu je suis complètement timbrée. Et à vrai dire ça me plaît beaucoup. En fait j'ai même pas compris à quoi ça servait l'écriture automatique, paraît qu'on peut interagir avec l'au delà ou une connerie dans le genre, c'est chouette quand même, mais bon, j'ai pas l'impression d'être possédée par un esprit là tout de suite, mon voisin de 4 ans lui, par contre si, il crie "RÂTEAU" depuis tout à l'heure, moi j'serais sa mère sérieux, j'le ferais interner le gosse. Non mais. Sale morpion. pffft, j'y crache dessus moi. Non j'plaisante, enfin. Ouais. J'sais pas. J'me suis toujours demandé si j'aimais les enfants ou pas. Y'a des jours où je leur arracherais bien leurs petites joues dodues mine de rien. AHA. Putain j'me suis pas relue mais j'crois bien que c'est horrible ce que je raconte. Cool. Parlerparlerparler. Il faut pas se stopper, sinon ça compte pour du beurre. Je préfère le nutella, même si c'est écoeurant, je pense que le beurre aussi même si j'ai jamais essayé d'en bouffer un pot entier à la petite cuillère. De toute façon on s'écoeure de tout, même des meilleures choses "tout passe, tout lasse, tout casse" comme dirait je sais pas qui, personne peut-être. Enfin, si, quelqu'un forcément vu que je l'ai entendu, mais il doit pas être connu. Donc à la limite on s'en fout. J'ai envie de me relire. Mais il faut pas. C'est dur pour moi qui suis perfectionniste. Ouais on m'a dit que c'était mon défaut, que je voulais toujours atteindre la perfection. Boniments de femme saoule. C'est la plus grande des qualités, bien que la perfection n'existe pas. C'est pas facile l'écriture automatique n'empêche quand on a un bac d'espagnol à apprendre. Je me demande quelle note je vais avoir. Je me demande à quoi ça sert de faire tout ça -mais ça doit bien servir à quelque chose si on le fait- je me demande si je vais continuer d'écrire encore longtemps, d'ailleurs y'a peut-être un moment propice pour s'arrêter. Putain, flûte, merde, fait chier, j'aurais dû mieux lire la notice. Non parce que, si on me dit pas de m'arrêter, moi je continue, je peux écrire pendant des années lumières comme ça... Non c'est pas possible, une année lumière c'est une mesure de distance. Ca fait une peu con en effet : "Je peux écrire pendant des kilomètres", ouais ça craint à mort en fait. Bon oublions. J'ai un bouton sur le front, aïeaïeaïe. Et si je prenais une douche? Bonne idée.

Dimanche 13 décembre 2009 à 18:07

09/05/10 : J'ai 3 demandes d'ajout, un message dans ma boîte de réception et je vais pas perdre mon temps à aller les consulter. Qu'ils aillent se faire voir chez les grecs ces enculés (rime involontaire soit dit en passant). Oui, vous l'aurez remarqué je suis d'humeur bougonne aujourd'hui ; ça vient sûrement du fait que nous sommes dimanche et que j'ai passé la moitié de la journée à lire l'Odyssée (d'où l'expression ci-avant). En plus, Ulysse c'est trop pas un homme, il chiale sa race tout le long du bouquin, bonjour la gaieté du truc. Y'a autre chose qui m'énerve, c'est que quand y'a ses potes à Ulysse qui décèdent, bin il chiale - pour pas changer - même pas cinq minutes et après il s'en va festoyer (se bourrer la gueule), genre normal le type, comme si que c'était pas grave que ses copains ils soient morts bouffés par un cyclope géant quoi. Moi je cautionne pas ça, j'veux dire, tout le monde s'évertue à dire qu'Ulysse c'est un mec bien et tout, alors qu'en fait, tant qu'il a de la bonne vinasse et deux-trois moutons à se caler sous la dent, y'a rien qui l'afflige. Il pense qu'à lui le mec, quand il pleure pour du vrai c'est parce qu'il a de la peine pour lui-même. Trop imbu de sa personne le Ulysse. Bon je m'arrête là parce que sinon j'y passe le reste de la journée, sans déconner, j'suis sûre que ça mettrait même plus de temps de critiquer le livre que de le lire. Non j'plaisante, j'suis de mauvaise foi parce que je suis contrainte de le faire alors qu'en fait ça se trouve je l'aime bien Ulysse, tu vois tout ce que j'ai dit là, c'est juste par principe un peu. Et aussi parce que je suis énervée pour plein d'autres trucs mais que j'arrive pas à les extérioriser ; donc c'est lui qui s'en prend plein la gueule. C'est souvent comme ça, t'as remarqué, on est tellement lâches qu'on préfère s'en prendre à quelqu'un de plus faible plutôt qu'à notre bourreau. Attention, j'ai pas dit qu'Ulysse il était plus faible que moi, mais bon comme il existe pas (ou plus), bah j'me permets de dire tout ça quoi.


...


Putain j'suis en plein craquage là, ça va pas du tout. Si quelqu'un entend mon désespoir, qu'il me vienne en aide. Amen.

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